leducative : l'éducation positive (à l'école) partout
Connaître Notre cerveau
Activités pour connaître notre cerveau
Je définirais l’élève engagé comme étant capable de s’orienter vers un objectif qu’il a lui-même choisi, en fournissant des efforts intenses pour y parvenir, et en acceptant l’accompagnement dans un environnement fructueux et adéquate.
Je pense que le sentiment d’appartenance contribue fortement à l’engagement des élèves dans leurs études, et que, par conséquent, l’attitude bienveillante et encourageante des professeurs vis-à-vis des étudiants dans leurs apprentissages favorisera leur implication et leurs efforts vers la réussite.
L’Association canadienne d’éducation identifie trois dimensions à l’engagement de l’élève : l’engagement social, l’engagement scolaire et l’engagement intellectuel.
L’engagement social est défini comme « un sentiment d’appartenance et de participation à la vie scolaire ».
L’engagement scolaire est défini comme « la participation aux exigences formelles de scolarisation ».
L’engagement intellectuel est défini comme « un investissement émotionnel et cognitif sérieux dans l’apprentissage, en utilisant un processus mental de niveau élevé (tel que l’analyse et l’évaluation) pour mieux comprendre, résoudre des problèmes complexes ou construire de nouvelles connaissances » (Willms, Friesen et Milton, 1).
Chaque type d’engagement reconnaît l’importance de trouver le juste équilibre entre les attentes élevées de l’enseignant et les habiletés et les intérêts de l’apprenant, et est soutenu par les méthodes d’enseignement et le milieu scolaire.
Comprendre le cerveau pour mieux apprendre à l’école
Dans cette vidéo, Eric Gaspar, prof de maths et fondateur de Neurosup, explique le fonctionnement du cerveau pour dire adieu au fatalisme et bonjour à la réussite de tous les enfants. Élèves et enseignants gagneraient à mieux comprendre le fonctionnement du cerveau afin que les apprentissages scolaires soient plus efficaces.
Avez-vous retenu les 3 idées présentées par Eric Gaspar permettant de comprendre le fonctionnement du cerveau ?
Peut-être pas, car je ne vous ai pas fixé cet objectif avant le visionnage de la vidéo. L'idéal est que vous vous fixiez vous-même cet objectif avant de regarder une nouvelle fois la vidéo, et vous verrez que votre cerveau en est probablement capable ?
Réponse en bas de page...
En attendant, voici 7 points qui favorisent l'apprentissage et qui peuvent être intéressant de mémoriser pour les rappeler aux jeunes apprenants !!!
Quelles sont les conditions favorables à l’apprentissage ?
1. La répétition
L’apprentissage se fait avec la répétition des gestes : plus on répète un geste, une action, une leçon, plus ceux-ci paraissent faciles car les connexions entre les neurones du cerveau se font plus vite dans le cerveau. Le processus d’apprentissage et de mémorisation consiste en la création de connexions entre neurones.
Plus on entraîne notre cerveau à créer des connexions entre neurones, mieux on apprend.
2. La gestion des émotions
Le cerveau est également responsable des émotions (tristesse, anxiété, joie…). Les émotions ont un fort impact sur notre manière d’apprendre.
Le stress ou l’anxiété rend les apprentissages plus compliqués. L’anxiété ou la menace provoque la sécrétion d’hormones comme l’adrénaline ou la cortisol dans le corps : ces hormones modifient la manière de penser, agir et ressentir.
Nous apprenons mieux quand nous sommes heureux et relaxés. Les émotions positives rendent les apprentissages plus faciles, plus efficaces et plus durables. L’enthousiasme est de l’engrais pour le cerveau ! On pourrait introduire des activités de psychologie positive et de pleine conscience à l’école pour favoriser un climat positif et donc les apprentissages.
3. L’hydratation
Le cerveau a besoin d’être irrigué pour créer des connexions entre les neurones : boire de l’eau améliore les capacités d’apprentissages. La déshydratation entrave le bon fonctionnement du cerveau.
4. Une alimentation équilibrée
Le cerveau a besoin de protéines, de graisses, de fruits et légumes, d’hydrates de carbone et de sucres pour fonctionner correctement. Une alimentation trop riche en sucres et additifs entrave la concentration.
5. Les sensations physiologiques comblées
Le sommeil, la faim, la chaleur ou encore le froid affectent le niveau de concentration du cerveau et donc les apprentissages.
6. Des pauses régulières
Il est utile de faire des pauses du cerveau (“brain breaks”). En règle générale, il vaut mieux diviser une session d’apprentissage ou de révisions en plusieurs petites sessions. C’est la méthode de l’arrosage
Les exercices physiques sont recommandés pour oxygéner le cerveau.
7. La stimulation de tous les canaux de réception des informations
Il existe plusieurs canaux de réception des informations : par la vue, par l’oreille, par le mouvement. Il serait alors judicieux d’inciter les apprenants à combiner plusieurs manières de recevoir et évoquer les informations.
Nous n’avons pas un seul et unique mode d’évocation. En fonction de la tâche que nous effectuons, nous mixons parfois plusieurs modes d’évocation. Les élèves qui réussissent brillamment sont d’ailleurs ceux qui parviennent à « jouer » sur plusieurs gammes d’évocation en fonction de l’objectif.
L’idée essentielle est de pouvoir augmenter la palette de tout ce qui se passe dans la tête. – Isabelle Pailleau et Audrey Akoun
Réponse :
1 - Le cerveau efface
2 - Le cerveau n'est pas multi-tâche.
3 - Le cerveau se reconfigure sans cesse (plasticité cérébrale)